Victime de déformations professionnelles multiples, je prend des fois le temps de regarder dans les coulisses (afficher le code) des sites Internet que je visite, il m’arrive alors d’être surpris ... des fois agréablement face à une sémantique à cambrure claire, solide et identifiable, des fois plus amèrement quand je me retrouve nez à nez avec une <table>, imbriquée dans une <table>, elle-même imbriquée dans une autre <table>, le tout parsemé de “shim”, de “spacer”, et autres gifs transparents, débiles et obstinés, telles les tiques s’agrippant férocement aux poils de certains chiens.
Visiblement, certains ne savent pas encore que l’on n’accède plus au Web uniquement avec un navigateur sur un PC mais bel et bien avec d’autres terminaux (téléphone, PDA, etc), d’autres ne tiennent pas compte de l’accessibilité de leurs sites aux aveugles et handicapés, mais également du fait qu’un référencement correct de leurs sites (ou ceux de leurs clients) par les moteur de recherche ne pourra se faire dans des conditions optimales. Et enfin, ne parlons pas de pérennité et de capacité d’évolution quand les pages sont figées, collées, momifiées par un code vétuste et dépassé.
Lors d’une déambulation sur le net, je suis tombé un jour dernier et par hasard sur le site très intéressant de la SNI à Ouagadougou et je me suis pris au jeu de faire passer le test de validation du W3C à une liste d’urls trouvées sur une page, juste comme ça, par curiosité. Mais d’abord, je me dois de vous livrer quelques explications sur ce que sont et à quoi servent ces fameuses normes W3C.